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Historique
Attestations anciennes d’Avirey :
Avireium, 1081 – Avire, 1095 – Avireum, 1103 – Aviri, 1141 – Aviriacum, 1243 – Avireyum,
1299.
Aviri-au-Bois, 13e s. – Avirey-le-Bois, 1379 – Avire-le-Bois, 1388.
Avirey, fin 14e s. – Advirey, 1392.
Avirey-le-Bois et Lingey, 1461 et 1462.
Attestations anciennes de Lingey :
Lingiacum, 1097 – Lingeiacum, Lingeium, 1103 – Lingey, 1379 – Linge, 1388.
Avirey-Lingey faisait parti de l’ancien diocèse de Langres, du canton de Bagneux, et était sous le baillage du comté de Bar-sur-Seine, qui dépendait lui-même du gouvernement de Bourgogne (jusqu’au 19e siècle).
Avirey-Lingey est le regroupement de deux paroisses qui ont fusionné après la révolution française en 1791.
Depuis l’époque gallo-romaine, la population (issue en particulier des Lingons, peuple d’origine belge à l’époque celtique) était très répandue sur les bords de la Sarce.
Les Lingons étaient des populations celtiques ayant constitué l’un des plus anciens peuples gaulois. Le nom des Lingons est constitutif du toponyme de la ville de Langres, leur capitale en Gaule qui devint l'un des plus puissants évêchés du Royaume de France.
L’histoire raconte que Lingey était un lieu de culte Gaulois et qu’Avirey fut édifié par les Romains pour contrer l’influence Gauloise. On suppose que c’est à cette époque que les vignes firent leurs apparitions sur le territoire.
Lingey est un hameau qui a toujours été aux seigneurs d’Avirey sauf de la fin du 11e siècle et au début du 12e siècle.
Tous les deux possèdent la même racine gauloise LING- dont le sens est « sauter », «bondir ». A noter qu’en vieil irlandais, lingid signifie « il saute ».
La racine AVIR- prend le sens de virer vers, et pourrait signifier sentier.
La terminaison du mot en –EY pour Avirey et Lingey vient du suffixe gaulois –ACOS qui prend la signification de ‘lieu où, de propriété, de domaine
Ainsi, pour Avirey et Lingey, tous les deux prennent la notion « d’endroit, lieu où…, domaine de… ».
Une légende raconte qu'un saint patron nommé Saint Phal, qui a vécu dans la commune au cours du VIe siècle et inscrit au Martyrologe romain, favorisait la fécondité des femmes.
Son vignoble était apprécié du roi Henri IV qui conviait son ministre Maximilien de Béthune, duc de Sully, à venir boire un verre de « ses bons vins d’Avirey »16.
Au XVIIe siècle, en raison d'épidémies et de la famine, il ne restait que peu d'habitants sur le territoire.
D’une façon générale, la vigne fait partie du paysage d’Avirey-Lingey depuis plusieurs siècles puisque au 17e siècle, en 1666, il est fait mention que « les habitants de Lingey étaient tous aussi pauvres que ceux d’Avirey. Ils subsistaient que par le travail et quand le vin se vendait bien » (Almanach de Bar-sur-Seine de 1872).
De même, l’abbé Courtépée précise dans son ouvrage Description Historique et Topographique du Duché de Bourgogne, Dijon, 1774-1785, qu’Avirey était réputé depuis longtemps pour la qualité de ses vins.
Comptant plus de 900 habitants en 1836, cette commune a vu son nombre d'habitants, appelés Avirey-Lingeois, diminuer régulièrement pour se stabiliser aux environs de 200 depuis les années 1970.
Avireium, 1081 – Avire, 1095 – Avireum, 1103 – Aviri, 1141 – Aviriacum, 1243 – Avireyum,
1299.
Aviri-au-Bois, 13e s. – Avirey-le-Bois, 1379 – Avire-le-Bois, 1388.
Avirey, fin 14e s. – Advirey, 1392.
Avirey-le-Bois et Lingey, 1461 et 1462.
Attestations anciennes de Lingey :
Lingiacum, 1097 – Lingeiacum, Lingeium, 1103 – Lingey, 1379 – Linge, 1388.
Avirey-Lingey faisait parti de l’ancien diocèse de Langres, du canton de Bagneux, et était sous le baillage du comté de Bar-sur-Seine, qui dépendait lui-même du gouvernement de Bourgogne (jusqu’au 19e siècle).
Avirey-Lingey est le regroupement de deux paroisses qui ont fusionné après la révolution française en 1791.
Depuis l’époque gallo-romaine, la population (issue en particulier des Lingons, peuple d’origine belge à l’époque celtique) était très répandue sur les bords de la Sarce.
Les Lingons étaient des populations celtiques ayant constitué l’un des plus anciens peuples gaulois. Le nom des Lingons est constitutif du toponyme de la ville de Langres, leur capitale en Gaule qui devint l'un des plus puissants évêchés du Royaume de France.
L’histoire raconte que Lingey était un lieu de culte Gaulois et qu’Avirey fut édifié par les Romains pour contrer l’influence Gauloise. On suppose que c’est à cette époque que les vignes firent leurs apparitions sur le territoire.
Lingey est un hameau qui a toujours été aux seigneurs d’Avirey sauf de la fin du 11e siècle et au début du 12e siècle.
Tous les deux possèdent la même racine gauloise LING- dont le sens est « sauter », «bondir ». A noter qu’en vieil irlandais, lingid signifie « il saute ».
La racine AVIR- prend le sens de virer vers, et pourrait signifier sentier.
La terminaison du mot en –EY pour Avirey et Lingey vient du suffixe gaulois –ACOS qui prend la signification de ‘lieu où, de propriété, de domaine
Ainsi, pour Avirey et Lingey, tous les deux prennent la notion « d’endroit, lieu où…, domaine de… ».
Une légende raconte qu'un saint patron nommé Saint Phal, qui a vécu dans la commune au cours du VIe siècle et inscrit au Martyrologe romain, favorisait la fécondité des femmes.
Son vignoble était apprécié du roi Henri IV qui conviait son ministre Maximilien de Béthune, duc de Sully, à venir boire un verre de « ses bons vins d’Avirey »16.
Au XVIIe siècle, en raison d'épidémies et de la famine, il ne restait que peu d'habitants sur le territoire.
D’une façon générale, la vigne fait partie du paysage d’Avirey-Lingey depuis plusieurs siècles puisque au 17e siècle, en 1666, il est fait mention que « les habitants de Lingey étaient tous aussi pauvres que ceux d’Avirey. Ils subsistaient que par le travail et quand le vin se vendait bien » (Almanach de Bar-sur-Seine de 1872).
De même, l’abbé Courtépée précise dans son ouvrage Description Historique et Topographique du Duché de Bourgogne, Dijon, 1774-1785, qu’Avirey était réputé depuis longtemps pour la qualité de ses vins.
Comptant plus de 900 habitants en 1836, cette commune a vu son nombre d'habitants, appelés Avirey-Lingeois, diminuer régulièrement pour se stabiliser aux environs de 200 depuis les années 1970.